La société de consommation est une invention sybarite permettant d’asservir le consommateur à la dépense sans cesse renouvelée et futile, pour le plus grand profit de certains.
Ce modèle de société du toujours plus, du vite jetable, du plus nouveau encore conduit au sur prélèvement de ressources naturelles, aux gâchis et aux déchets.
Cette invention perverse organise le vol du consommateur addict, drogué par un paradigme qui se révèle un vrai faux progrès.
Ainsi le mot « croissance » repris par tous les « bien pensants », les économises, prix Nobel compris, et les politiques, n’est plus que le contenant de ce vrai faux progrès.
Croissance, croaassance, CROAASSANCE, croaa ! croaa ! Mettons quiconque au défit de préciser ce mot !
Toutes les intelligences brillantes des élèves et maîtres de toutes les grandes écoles du monde, des affaires et de la politique sont formatées sur ce principe.
C’est à hurler, un tel machiavélisme savant, caché par une élite malfaisante lucide et organisée pour ponctionner l’argent de la masse, avec un mépris absolu pour les dommages collatéraux et la ruine de la Planète qu’elle occasionne. « Je me goinfre tant que je peux durant mon bref passage sur Terre et après moi le déluge ».
Pour l’argent roi de notre monde capitaliste-libéral on enseigne toujours aux futurs génies cupides des affaires quelques principes finalement simples qui vont vous faire rapidement comprendre.
Pour faire de l’argent, beaucoup d’argent, toujours plus d’argent, il faut :
En premier lieu, concevoir dès sa naissance tout produit ou tout service, avec les caractéristiques suivantes :
- une obsolescence programmée, par tous moyens (technique, marketing, croyance, réglementation, peur, etc.)
- un haut pouvoir d’addiction pour maintenir le client en manque, par tous moyens (mode, ego, mimétisme, marketing, phénomène de société, buzz, tendances, appartenance à une classe, etc.)
Voici un exemple : on fabrique depuis toujours des lampes d’éclairage pour qu’elles aient une durée de vie limitée. La technique nous permettrait de faire des lampes d’un durée de vie de 100 ans et plus. Mais c’est comme cela. Et bien sûr quand une lampe ne manque pas de claquer, on se précipite pour en racheter une autre. La vielle hop à la poubelle. Verre, acier, tungstène, cuivre, étain, temps et énergie d’extraction, de production et de récupération, équipements pour déchèterie. Comptez tout cela … Et bien entendu plus ça le fait, plus les marges s’accumulent pour les mafieux.
En second lieu, donner du pouvoir d’achat au client, par tous moyens, y compris par l’endettement, l’endettement piège, en déplaçant rapidement le risque de non remboursement ailleurs. Les génies cupides font appel à d’autres génies cupides ceux de la finance abracadabrantesque, qui fourguent vite fait à d’autres cons … une autre histoire à raconter aussi.
Cet enseignement est une honte. Légal, mais parfaitement immoral, il est une insulte à la vraie intelligence.
C’est bien pourtant le raisonnement des mafieux libéraux qui ont pour seul objectif de faire de l’argent en entretenant l’inconscience des masses d’individus, par des trucs, des tours de passe-passe afin qu’elles ne se rendent pas compte du mécanisme par lequel elles sont spoliées.
Alors, à votre avis, que se passerait-il si les mesures qui suivent étaient prises :
- Obligation pour les constructeurs de vendre des produits réparables, maintenables, à prix contrôlés sur 10, 20 ans ou plus.
- Interdiction du crédit à la consommation, une absurdité toute entière affichée dans son nom
- Promotion du crédit d’investissement pour l’acquisition de biens ou de services durables, quitte à les payer plus cher parce qu’ imbattables en terme de coût d’usage dans le temps
- Reconstruction de l’envie de consommer des fonctionnalités essentielles et stigmatiser les fausses fonctionnalités.
- Contre publicité des inutilités par tous moyens, par l’enseignement, par la dérision, par des explications documentaires.
- Promotion du « Progrès Utile » et la vraie croissance vers ce progrès utile.
Le Président idéal sera celui ou celle qui saura mettre en place ces mesures pour le respect de notre biotope par une intelligence collective.
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A propos de Profil-Président
Profil Président est strictement indépendant de tout parti politique. Né en avril 2010 du constat qu’il n’existe pas de cahier des charges de la fonction présidentielle et que de ce fait les Français prennent leur décision au gré d’influences variables, cet espace donne la parole à chacun pour préciser, le plus justement possible, le profil du candidat idéal à l’élection présidentielle.
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